Lila Arancibia

Je m'appelle Lila Arancibia Apaza (27 mars 2002), un très long nom de famille pour montrer que je suis Bolivienne et Suisse, née à La Chaux-de-Fonds. Je suis la fille d'une maman passionnée par tous les arts possibles (peinture, danse, musique,...) et d'un père guitariste et chanteur ayant un petit faible pour l'harmonica.

J'ai commencé le chant grâce à la chorale en première année d'école obligatoire. Curieusement, la prof de chant était Floriane (heureux hasard), et elle est rapidement devenue ma prof préférée de ma matière préférée.

Dès l'âge de 6 ans, ma maman m'a inscrite à Evaprod, cette nouvelle école qui venait d'ouvrir à La Chaux-de-Fonds. C'était sympa d'avoir une fille qui chantait les chansons de Disney par cœur dès la première écoute avec ses Playmobil, mais à la longue, ça devenait un peu fatigant pour les oreilles, hihi.

De mon enfance à l'adolescence, j'ai toujours eu la chance d'obtenir des rôles. Et à côté de ça, j'ai toujours pratiqué beaucoup de sports, tels que le cirque (connu aujourd'hui sous le nom de Circo Bello), ainsi que la natation à haut niveau et le basket-ball avec mon père, pour le plaisir.

En 2016, la célèbre comédie musicale West Side Story a été jouée lors de l'inauguration du théâtre. J'ai eu l'immense fierté et le privilège de jouer le rôle féminin principal, "Maria", à seulement 14 ans. C'est l'une de mes meilleures expériences à Evaprod. Je me suis rarement sentie aussi en paix avec ma passion que sur la scène des Abeilles.

En plus d'être étudiante dans la formation préprofessionnelle en collaboration avec le conservatoire, j'aspire à poursuivre ma carrière à l'étranger, notamment en Angleterre ou en Espagne. Comme dirait Dalida : "Moi, je veux mourir sur scène".

La défense des causes anti-discriminatoires, féministes et artistiques fait également partie intégrante de ma personnalité, tout comme l'escalade des arbres.

Pourquoi je fais ça ? 

Rentrer dans la peau d'un personnage, incarner une personnalité aussi éloignée soit-elle de la mienne me stimule. Lier la danse jazz en plus de la technique vocale me donne un sentiment de satisfaction débordante, un sentiment d'être complète artistiquement.

Une fois sur scène le plus grand accomplissement est de faire ressentir toutes ces heures de répétitions, des larmes jusqu'aux rires. Ce moment de partage entre le spectateur et le comédien est magique chaque soir. Si le public frissonne alors moi aussi et c'est réussi.